LDLC, le groupe de commerce en ligne spécialisé en informatique, a récemment révélé être en discussion exclusive pour l’acquisition de Rue du Commerce, une autre entreprise du même secteur. Cela pourrait renforcer la position de LDLC sur le marché français.
Malgré une baisse de ses actions au début de l’année 2022, LDLC reste en bonne forme financière, notamment grâce à des résultats positifs générés par les restrictions sanitaires. Le groupe, fondé par Laurent de la Clergerie, a exprimé son désir d’acquérir Rue du Commerce pour renforcer son expertise dans la vente en ligne de produits informatiques.
Le groupe LDLC vise l’acquisition de Rue du Commerce
Le groupe LDLC a révélé, dans ses derniers résultats financiers trimestriels, être en discussions exclusives avec ShopInvest, l’actuel propriétaire de Rue du Commerce. Jusqu’en 2020, c’était le groupe Carrefour qui détenait le site avant de le vendre à ShopInvest, qui est également connu pour être le propriétaire de la marque 3 Suisses depuis 2018. ShopInvest a recentré l’activité de Rue du Commerce pour se concentrer uniquement sur la vente de produits informatiques.
Avant que l’acquisition puisse être finalisée, elle doit être approuvée par l’Autorité de la concurrence. Si tout va bien, le rachat devrait être acté au plus tard le 30 juin 2024. LDLC a clairement exprimé son ambition : renforcer sa position en tant que leader-expert dans la distribution en ligne de produits informatiques et high-tech.
Le groupe LDLC : une multitude de sites de vente en ligne spécialisés en high-tech
Il est important de noter que le groupe LDLC ne comprend pas seulement LDLC et ses magasins physiques. Depuis sa création en 1996, le groupe a acquis d’autres sites de vente en ligne tels que Materiel.net et TopAchat.
En octobre 2019, LDLC était en négociation exclusive pour acquérir TopAchat, une transaction qui a été officialisée en avril 2020. À l’époque, TopAchat faisait partie de Rue du Commerce depuis 2009. Quant à Materiel.net, LDLC l’a racheté à 100% en mars 2016, après être entré au capital de l’entreprise avec une participation de 5% en 2011.
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